Voici les premières impressions sur le JOGGER d'après UFC-Que Choisir,
soit un véhicule allant jusqu'à 7 places pour un prix minimum...
Aficionado du gazole, s'abstenir, priorité au gaz !

Le lien :
https://www.quechoisir.org/actualite-da ... lh20220309" target="_blank

De toute façon, vu la taxation particulièrement retorse du diesel ces derniers semaines, y'a pas photo question cout de roulage maintenant entre un modele diesel et un modele essence/GPL.... à moins de rouler au rouge biensur - mais c'est Mal(tm) bien évidement.

Y a-t-il encore un seul argument pour le gazole ?
En effet, la complexité de la dépollution d'un moteur diesel dont on a été obligé de diminuer le rapport volumétrique et la pression d'injection pour amener le NoX et les particules ultra fines dans des limites où la technique Ad Blue puisse être efficace mais à quel prix ! j'ai été très étonné d'entendre des conducteurs de poids lourds se lamenter sur tous les problèmes qu'ils avaient avec le système Ad Blue au moins de façon équivalente à celle des automobilistes…en plus, il est nécessaire d'avoir deux vannes EGR (une à basse et une à haute température), le déséquilibre du pourcentage, jusqu'à présent, de ce carburant dans les colonnes de raffinage nous imposant d'acheter du gazole aux Canadiens et aux Russes (en effet, dans ces deux pays, en dehors des poids lourds qui doivent laisser tourner leur moteur de la nuit avec un système de réchauffage du réservoir, il n'y a pratiquement pas de véhicules particuliers diesel).
Pourquoi bouder le GPL ? Peur du réservoir qui explose ? Une peur antique qui n'existe plus depuis qu'il y a la vanne de sécurité. De même, il y a plus de 20 ans que les réservoirs de GPL ne rouillent plus et l'interdiction des parkings n'est plus légale et il ne reste plus que quelque ferry franco-britanniques !
Croyez-vous être plus en sécurité avec un réservoir de 50 l d'essence en polypropylène ? Les pompiers que je fréquentais assez fréquemment pendant mon exercice m'avaient répondu que (habitant pas très loin d'endroits où il y a l'épidémie des voitures qui brûlent régulièrement, ce qui signifie une certaine expérience des sapeurs-pompiers), qu'un feu de gazole était beaucoup plus difficile à éteindre une fois qu'il était parti et que le cocktail Molotov ne faisait pas de différence avec une voiture à essence. Il s'avère quand même que dans une colonne de raffinage de produits pétroliers, la part floue entre le butane et le propane… S'appelle GPL et ne peut être séparé simplement entre ses deux produits (butane et propane) vendus en bouteille pour la cuisine ou le chauffage d'appoint. De plus, il y a de gros espoirs de fabriquer à partir de déchets végétaux, domestiques et animaux, du méthane qui sera nécessaire non seulement au regard de la situation politique actuelle mais aussi à la fabrication de l'hydrogène (première source réelle hydrogène bien loin devant l'électrolyse de l'eau !) Ainsi que la possible fabrication d'éthanol qui, à mon avis est plus bio que celui qui consiste à faire pousser des betteraves sucrières dans des endroits peu prévus pour elle et à grand renfort d'engrais polluants… Obtenus bien souvent à base de méthane ! Il est quand même remarquable que la France se distingue, en Europe, par un prix préférentiel pour le bio éthanol… Un peu comme l'électricité mais je suis prêt à parier que dès que l'équipement dépassera 50 % tant pour l'électricité que pour le bio éthanol, les taxes reviendront pour compenser la perte de TIPP… Pour l'électricité, c'est comme si c'était fait car le Linky, très communicant, permet parfaitement de savoir quand la voiture électrique est branchée pour être chargée sur le secteur. Si il y a bien un point sur lequel l'administration française est très performante, c'est sur l'inventivité pour créer des taxes !

Bonsoir Chamalo, j'ai été le précurseur pour dénoncer les dangers de l'essence notamment sur le plan médical ainsi que sur le plan économico-politique.
Simplement, dans les conditions actuelles, sans tenir compte du dernier western moscovite, je maintiens ce que j'ai dit sur les raisons de ne plus accorder autant d'attention au diesel. J'étais un fervent partisan de ce carburant et j'ai adoré les caractéristiques des moteur diesel à injection indirecte avec chambre de Recaro puis les progrès apportés par l'injection directe avec ou sans turbo.
La poussée escrologiste menée par des politicards ignorants sur le plan technique, sans aucun argument valable non seulement techniquement avec des études biaisées (les mesures n'ont pas été faites sur le nombre de kilomètres parcourus pour comparer les pollutions, par exemple, sur 100 km, départ à froid, avec circuit urbain, bouchons, route de montagne, autoroute et voie rapides de plaine, à puissance développée égale, quels sont les polluants de chacun en quantités réelles et non pas au litre de carburant consommé. La petite plaisanterie de la vallée de Chamonix ou les bobos ont hurlé contre les camions qui prenaient le tunnel du Mont-Blanc et pourrissaient l'air de la vallée alors, qu'en fait, la petite flambée, le soir à la veillée ou pendant le repas avec les bûches qui crépitent dans la cheminée, c'est tellement poétique mais aussi tellement polluant… Et cet exemple un peu grinçant n'est pas le seul. Simplement, à force de taper sur le diesel, en laissant de côté les questions qui se posent à l'essence, on a rendu son utilisation peu rentable si on intègre tout.
bien amicalement
PS : j'ai été encore moins tendre pour « la fée électricité » à la suite d'un reportage publié par Arte sur l'extraction du lithium, notamment au Chili. Et encore ce n'est qu'une goutte d'eau dans l'immense problème de vouloir passer brutalement au tout électrique. C'est non seulement un non-sens mais c'est aussi un crime qu'on pratique à distance de la bien-pensance escrologiste parisienne… « Cachez ce sein que je ne saurais voir… »

https://www.caradisiac.com/hausse-des-p ... 195865.htm"
Nostalgie des premiers dusters 4x4 à 18500€...

Faute de donner un avis plus pertinent, j'ai pu voir un documentaire
à la TV assez tard dans la nuit d'avant hier et me trouve en pleine réflexion.
Les sites de production d'énergie verte vont passer d'une centaine actuellement
à près de 2000 en 3 ans et notamment à l'aide de subventions publiques.
Le carburant actuellement mis en vente s'établit à près de 1 euro du litre.
L'impact des pollutions n'a pas été fortement mentionné si ce n'est qu'une pollution
d'eau de ville rendue non potable par la présence de bactéries issues de matières
fécales dans les nappes phréatiques dans une commune. C'est peut-être maîtrisé
ailleurs.
La France perd de plus en plus de terres agricoles et celles en friches favorisent
le développement des forêts et aussi de ces exploitations en nombre exponentiel.
J'ai été aussi surpris de savoir que les vaches participant à cette méthanisation
ne voient jamais l'herbe des prés.

Bonjour Chamalo,
je suis bien d'accord sur ce que tu rapportes mais il s'agit des perversions des subventions ! Effectivement, je préfère encore le retraitement des déchets (des vrais déchets…) sous forme de méthanisation et de résidus dont, sur un forum voisin, un ancien d'ici, vétérinaire dans la Somme , décrit très bien le système. Depuis que je sais que les vaches de Charente mangent du maïs, je n'achète plus de beurre d'Echiré. Le beurre et le lait que je prends chez Gerentes , une PME qui collecte le lait des hauts plateaux de l'Ardèche et de la Haute-Loire, situé près d'Yssingeaux, fait un excellent lait et un excellent beurre… Et je vois les vaches paître dans les prés depuis 1961. Quant aux bactéries qui seraient le résultat des résidus des centres de méthanisation, n'oublions pas le lisier breton… Peut-être évitera-t-on au moins cela ! Ce n'est pas technique, c'est seulement du courage politique, denrée qui nous manquent cruellement ! Je pense que les tontes qu'on trouve dans les déchetteries et qui sont retransformées en terreau bio, apporte de mauvaises surprises par le lot de mauvaises herbes qui sont incluses et dont les graines n'ont pas été neutralisées. Personnellement je préfère encore la méthanisation au bio éthanol… Au moins, on ne met pas d'engrais dans des terres un peu arides pour pouvoir faire pousser des betteraves impropres à la consommation alimentaire…
Bien amicalement