Bonjour, je peux vous livrer l'expérience d'avoir eu un phase 2 DCI110 en 2014 avec lequel j'ai pratiquement parcouru 40 000 km puis un SCE 115 GPL Borel l'an dernier au mois de juin (le 12 plus exactement, le jour de mon anniversaire !). Bien sûr, les 500 premiers kilomètres, dans les deux cas doivent être l'objet de précaution : non seulement limitation de la vitesse de rotation du moteur avec augmentation progressive mais surtout, et bien peu ici le préconisent, de ne pas forcer ! À quoi sert un sous régime dans une longue grimpette sur autoroute ou un col ? Non seulement il ne faut pas monter dans les tours mais en plus il faut passer le rapport inférieur et rouler beaucoup plus lentement ! Pourquoi ? Pour diminuer la pression sur les têtes et pieds de bielles, la segmentation ainsi que sur les manetons du vilebrequin. On peut ajouter aussi la pression sur les dentures de la boîte de vitesses ! Les autres éléments comme les roulements à billes ne sont pas sensibles à la pression. Il faut bien garder à l'esprit que le but du rodage est de parfaire le polissage des pistons, des cylindres , des segments ; on diminue grandement les frottements, c'est ce qu'on ressent à la « libération du moteur ». Contrairement aux mauvaises habitudes il y a une vingtaine d'années, où on vous disait que moteur n'avait pas besoin de se rôder-ce qui est resté dans la tête du public, il semble que les moteurs modernes, de par la maîtrise du numérique, sont constitués de pièces dont les tolérances de cote sont beaucoup plus ajustées afin d'en tirer le rendement maximum. Le rendement maximum, c'est de la pollutio en moins à réglages égaux ! On rejoint ainsi les moteurs notamment italiens des années 60 à 80 : vous n'aviez pas intérêt à ne pas rôder une moto notamment italienne (Laverda, Ducati principalement…) sans vous retrouver dans le décor en sortie de virage par serrage d'un piston ! Cela ne pardonnait pas et on parlait plus volontiers de rodage pendant 5000 à 10 000 km ! Il y avait même des huiles de rodage, monograde (hé oui) qu'il était nécessaire de vidanger tous les 1000 ou 2000 km, voire même au bout de 500 km pour la première ! Pour les voitures, même chose avec les Alfa-Romeo, Lancia, Maserati (même Lotus…) ; je crois que Ferrari et Lamborghini vendent leur voiture avec un pré-rodage sur banc, évitant à leurs nouveaux propriétaires qui cèdent une jolie petite fortune, de connaître les vicissitudes des lois mécaniques lors de la prise de possession de leur merveilleux joujou ! Ceci dit, l'entretien de ces mécaniques, pas forcément très fiable, est beaucoup plus rapprochés que pour une Mercedes une Audi ou une BMW de série (ce n'est pas la même chose pour les séries à préparation spéciale !). Beaucoup parmi nous, en sont restés aux idées des années 90 où les garagistes affirmaient que moteur ne se rôdait plus… C'était plus moderne ! J'ai pu rôder le DCI à mon retour de Grèce, tranquillement sur les routes du Bugey, du Jura et de la Haute-Loire… Ce ne fut pas trop pénible. J'ai été très surpris et je crois que je l'ai signalé sur ce forum de la prise en main du SCE 115 GPL Borel ! Il se traînait littéralement et la rentrée de Grenoble à Saint-Maurice fut un véritable calvaire. J'ai cru que je n'arrêterai pas à grimper la côte de Rives … J'ai dû me traîner entre la troisième et la quatrième à environ 2200 tours minutes ! Et tout cela pour environ 12 l / 100 kms de GPL ! Puis je suis parti prendre le ferry à Ancône pour aller en Grèce… Col du Mont-Cenis à la vitesse d'un escargot puis l'autoroute italienne à 110 et en rentrant un rapport pour les montées en se retrouvant aux alentours de 80 à 90 km/h ! Petit à petit la bête s'est libérée, la consommation a largement diminué, les accélérations sont devenues plus franches. Curieusement ce n'est qu'au bout de 12 à 15 000 km que je l'impression d'avoir 115 chevaux et, à 23 000 km aujourd'hui, je me demande si je vais acquérir la Pédalbox, tellement les accélérations sont franches ! Bien entendu, pas une goutte d'huile de consommé. Je pense donc que toutes les pièces en mouvement ont un polissage « miroir » et que les soupapes sont d'une étanchéité absolue. Je suis allé récemment (début mai) à Mannheim et j'ai pu largement monter à plus de 150 km/h sur les autoroutes allemandes… lorsqu'elles sont un peu dégagées : contrairement aux autoroutes françaises limitées à 130, en raison du couple maximum à 4000 tr/m, les côtes sur l'autoroute sont avalées sans perte de vitesse ; en effet, à 150 km/h , on est à 4300 t/mn et la consommation était, curieusement, identique à 130 et à 150, c'est-à-dire environ 11 l de GPL aux 100 km ! À 0,55 euros le litre de GPL en Allemagne, je ne regrette pas le diesel avec toutes ses précautions de turbo, de vanne EGR, etc. etc. !
_________________ Duster 2 TCE 130 4X4 GPL Borel prestige blanc Glacier, jantes 16 pouces ACIER et pneus Cross Climate Michelin, pack Off Road, blindage N4 Off Road, Roue de secours sur porte roue monté sur attelage avec report de camera de recul
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