Bonjour !
J'ai vu mieux en panneau de limitation 12 Kmh et ce n'était pas une voie privée ou un parking c'était un temps de plus où le tachymètre n'existait qu'avec l’aiguille

Je n'ai pas dit que la justification de la baisse de limitation était le facteur accidentologie, mais pour le département qui gère cette voirie un élément rentrant dans sa décision d'accepter notre demande.

Sur ce projet, on est en train d'aménager un secteur jusqu'ici inoccupé. La voirie en question est une ancienne nationale déclassé en départementale. Cette voir traverse des champs de grandes cultures qui vont devenir de nouveaux quartiers de vie avec des logements, des commerces etc.

Ces quartiers se déploient de part et d'autres de cette voie qui est limitée à 70km mais dont les vitesses sont bien souvent supérieures (car c'est vrai qu'il ne s'agit pas uniquement du panneau mais aussi des aménagements qui importent).

Si on ne prend en compte que les automobilistes, on pourrait se demander pourquoi réduire encore la vitesse en dessous de 70km/h alors que la voirie est largement dimensionnée pour que les voiture puissent rouler à 90km/h.

Mais c'est sans compter sur les futurs habitants qui doivent pouvoir traverser en sécurité pour aller faire leurs courses à pieds ou les enfants aller à l'école. Et donc le sujet c'est de rendre compatible les différents usages, donc de faire d'une portion de la voie, ce que l'on appelle un boulevard urbain.

La chaussée adopte des bordures hautes, les traversées piétonnes sont sécurisées par des feux et des plateaux surélevés. Il y a un enjeu sécurité principalement vis à vis des piétons. Et il n'y a pas que des enfants, des adultes qui regardent leurs téléphones, des personnes souffrants de déficiences visuelles ou auditives et qui ont le droit de se promener à minuit.

J'ai eu a gérer des projets de modification de voiries suite à des drames (une femme malentendante écrasé par un bus, un groupe fauché par une camionnette sur un arrêt de bus, une personne écrasé sur un passage clouté etc.), sauf pour le premier cas, ou l'imprudence de la jeune femme et l'inadaptation de l'aménagement à entraîné le drame (et occasionné un traumatisme psychologique très lourd pour le conducteur du bus) à chaque fois c'était l'automobiliste qui était en cause et pas toujours des chauffards, parfois des gens comme toi ou moi, qui ont une expérience de la conduite assez importante, pas de comportement a priori dangereux et il y a quand même eu des morts.

Quelles solutions ont les professionnels, lorsque l'on peut financer des aménagements, on réduit la largeur, on met des bordures hautes, des passages surélevés. Personnellement, je ne préconise pas les aménagements dit rugueux comme les pavés qui entraînent de fortes nuisances sonores et peuvent se révéler dangereux lorsqu'il pleut ou neige. Mais la plupart du temps, il n'y a pas d'argent, donc le plus simple est juste de changer la vitesse. Et je te rejoindrait car c'est souvent inefficace et les automobilistes ont l'impression que la limitation de vitesse est trop basse.

Bref des solutions parfaites n'existent pas, la plupart des collectivités font avec les moyens du bord. Je dis ça avec une certaine humilité car étant un automobiliste, je me prends parfois à pester contre des limitations, des positions de radars ou autres, mais lorsque je prends du recul, les choses peuvent souvent (pas toujours bien sûr) mais souvent trouver une logique. Une école plus loin, une traversée piétonne, un carrefour sans visibilité pour l'autre voirie etc.

Le 30 à l'approche des écoles, je comprends, mais de là à dresser PV pour 37km/h le WE, ou pendant les vacances, ou même après 18h, faut pas pousser.

Dans les cas que tu décris, pourquoi essayer de faire vivre ensemble au même endroit des piétons et des automobilistes ? Il n'y a pas moyen de faire autrement puisque apparemment on part de rien ?

Je vais faire hurler, mais je pense que l'on veut résoudre un problème en faisant n'importe quoi.
Si je comprends bien, on veut éviter des accidents! Donc solutions: on mets des feux rouges, des dos d'âne, des limitations de la vitesse, des radars, etc etc.
Mais le vrai problème n'est-il pas l'incompétence des conducteurs!!!!!!!
Il faudrait former les gens sérieusement à la conduite, mais ça que dalle.
Mais de toutes façons, comment obtenir des bons conducteurs avec des moniteurs qui le sont que par l'obtention d'un papier qui donne ce titre, sans même être expert dans la conduite.
Oups..... je viens de me faire des copains.
Mais je persiste. Pour être moniteur, il faut étudier le code de la route, connaître la dimensions des panneaux, et faire un simulacre de leçon d'auto-école ( enfin c'est ainsi que cela ce passait lorsque j'ai passé ce CAPP ). Et nous n'étions qu'environ 20% à réussir parce-que c'était soit-disant très très difficile.
Je connaissais de tas de moniteurs qui étaient des nuls avec un volant.
D'ailleurs pour eux, une leçon c'était: assis sur le siège passager, le bras appuyé sur la portière et de dire: On démarre en 1ère, 2ème, 3ème, on ralentit, on tourne à droite, attention au trottoir, etc etc.
Ce n'est pas ainsi que nous aurons de bons conducteurs.
J'ai très certainement eu beaucoup de chance en voiture, mais avec plusieurs millions de km, je n'ai jamais eu d'accident ( enfin si une fois, où avec un camion remorque, en revenant d'Italie, en décembre, sans chaîne, le mont-Cenis étant fermé, je suis passé par le col du Lautaret et j'ai glissé sur du verglas caché par de la neige qui était dessus. Je me suis retrouvé dans un ravin, mais rien de cassé sauf la bâche de la remorque ).
Pourtant, je suis de l'époque ou il n'y avait pas de limitation de la vitesse ( juste 60 en ville ).
Il faudrait responsabiliser les conducteurs, et être sans pitié pour ceux qui font des conneries.
Et dans ces conditions, plus besoins de limitations de la vitesse, car un bon conducteur, comme le dit Olivier, est capable de déterminer si l'on peut en toute sécurité rouler à 150 ou à 40 sur un même tronçon.
Malheureusement, l'état d'esprit du Français n'est pas adapté à ce genre de responsabilité.
On retrouve cela partout, plus de respect de rien; plus de politesse; plus de civisme; à l'école on s'adapte sur les mauvais pour ne pas les contrarier; etc etc
Pour revenir à l'école, pourquoi des gens placent-ils leurs enfants dans certaines écoles privées, et où les résultats sont presque toujours là!!! Oui bien sur, il faut les moyens, car ces écoles sont très coûteuses, mais lorsque l'on veut, on sait obtenir des résultats.
Et puis il faudrait aussi admettre que des gens ne sauront jamais conduire. Donc pas de permis pour eux ( alors qu'aujourd'hui certains vont passer le permis jusqu'à l'obtention !!! J'en connaissais un, qui l'a eu après sept tentatives!!!).
Heureusement qu'il y a plus de rigueur pour obtenir une licence de vol de pilote de ligne.

Complètement d’accord avec Soleil, peut-être peut-on rajouter qu’en plus l’état veut que ça rapporte. D’ailleurs, je ne suis pas loin de penser que la politique actuelle concernant le « combat «  essence-diesel n’est que financière. Je m’explique : pour augmenter les recettes il suffit de privilégier les véhicules essence, qui consomment plus et donc rapportent plus de taxe. Quand en plus le malus est plus élevé...

Moukarami,au cas ou.


Mes réflexions ne te mettent nullement en cause, ni la limitation en général.

Je ne suis pas un adepte de la vitesse mais n'importe qui, sans restriction, peut un jour ou l'autre se faire pincer. On ne regarde pas en permanence son compteur.
Si c'était le cas, cela serait dangereux.

Comme beaucoup, je pointe du doigt les illogismes de certains raisonnements,trop souvent basiques et surtout, pouvant permettre de se donner bonne conscience, avec des rentrées financières très importantes en parallèle.
Un constat : il n'y a jamais eu autant de radars sur nos routes et pourtant, les chiffres de la mortalité ont augmenté en 2017.

les radars sont des tueurs !