soleil66 a écrit:
Sujet extrêmement intéressant mais dont tu transformes la conclusion :
1- L'auteur fait cet article pas pour remettre en cause le consensus scientifique mais la manière dont Al Gore se sert de données pour démontrer autre chose (et encore, c'est plus une forme de communication que de mensonge)
2- Il explique que le climat à une variation récurrente liée en partie à la périodicité de certains cycles dans la trajectoire ou l'inclinaison de la terre. Cela ne remet pas en cause le réchauffement actuel !
3- Il explique que certaines récurrences ne sont pas ou mal expliquées scientifiquement parlant mais que dans les grandes lignes on est plutôt sur une période "froide".
Les cycles de Milankovitch amènent quelques nécessaires informations :
1- La quantité de rayonnement arrivant sur la terre chaque année est
toujours la même, c'est la répartition sur la surface et au cours d'une année qui diffèrent.
2- Les cycles de Milankovitch partent du principe que le soleil à une activité toujours égale, ce qui a été démenti par les études récentes. Le rayonnement solaire est aussi soumis à variation dont certains qui ont une récurrence.
La question sous-jacente que tu poses, et si on nous mentait et que c'était finalement que le cycle normal !
1- Tu te laisses aller au même travers qu'AL Gore, faire dire des choses à un article ce qu'il ne dit pas.
2- Tu laisses aussi penser que nos politiques pourraient y comprendre quelques choses à la climatologie ! Vu le niveau de culture scientifique que l'on est capable de transmettre dans nos écoles et le peu d'intérêt des politiques (je généralise bien sûr), je ne vois pas comment nous pourrions avoir des dirigeants suffisamment informés (pour ne pas dire compétents) sur ces sujets.
Je sais bien que beaucoup peuvent être septiques sur l'évolution dramatique du climat qui est en train d'arriver mais il n'y a aucun élément scientifique qui amène à démontrer que cette hausse soudaine n'est pas liée aux activités humaines.
De la même manière, aucun début d'indice ne permet de démontrer que la variation de température n'amène pas de modification significative du climat, de la hauteur moyenne des mers, etc.
Ce qui par contre peut faire débat, c'est l'acceptabilité pour l'écosystème global de ne pas rentrer dans un emballement climatique qui verrait une dérive telle que la vie serait compromise. Aucun n'indice ne permet de l'établir comme l'inverse d'ailleurs.
Le problème c'est bien cette forme imprévisibilité alors que le climat fonctionnait plutôt sous forme de cycles.
Ainsi cette fameuse histoire de cycles de Milankowitch viendrait plutôt renforcer le fait que nos actions entraînent un bouleversement car la variation qu’entraîne le relâchement d'une importante quantité de CO² fait notablement varier les températures moyennes alors que ces variations auraient du être enclenchée par d'autres facteurs.
Finalement on en vient à démontrer l'inverse de ce que tu voulais dire, le CO² est bien coupable, vive les taxes sur le CO² ! De toute façon, ce focaliser sur le malus automobile est bien inutile. Les enjeux qui arrivent sont bien plus important, qu'on le veuille ou non, la transition énergétique ce fera et seuls les leaders dans les technologies vertes seront les puissances économiques de demain. Donc autant bouger les lignes...