MadNav a écrit:
Tout à fait d'accord avec Serge ,
Sur les gros moteurs à piston d'avion (en gros de 1935 jusqu'à leur extinction, vers 1960++), il y avait de grosses pertes de puissance lorsque la densité de l'air diminuait (forte chaleur ou haute altitude). Un peu comme sur une voiture qui monte en station de ski et qui a moins de "pêche"en arrivant en haut...mais en pire... (perdre 10% de puissance, c'est pas énorme..sur 110Cv, ça ne fait que 11Cv...mais sur 2000 Cv(et largement plus), ça fait 200Cv, et là, ça se sent...)
L'injection d'eau liquide ne servait qu'à récuperer de façon temporaire un excédent de puissance et aussi à diminuer le pouvoir détonant des certaines essences (octane et taux de compressions très élevés pour l'époque)
Pour récupérer cette perte de puissance, on a aussi développé parallèlement des compresseurs, des turbos ou les 2 , des intercoolers pour mieux "gaver" les cylindres...Par la suite, L'injection d'eau a été abandonnée car la technologie de l'époque n'était pas satisfaisante (compliqué, lourd, usure moteur etc...) et la modernité a permit de trouver des solutions plus légères, moins coûteuses pour les moteurs aéro...
Et ainsi, l'aéronautique nous a permit de profiter du turbo sur nos voitures, mais aussi de l' intercooler, l'ABS, la vision tête haute, le GPS et j'en oubli...
Sur les turbo propulseurs d'il y a presque 40 ans maintenant, on a utilisé l'injection d'eau-méthanol pour les mêmes raisons, époque des Fokker 27 et autres ........
Il a du exister des applications similaires sur certains avions militaires, mais là, MadNav en sait certainement plus que moi
