rogeroge a écrit:
SANCHO64 a écrit:
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C'est facile de pleurer après, de regretter, mais peut-être qu'en amont, il n'aurait pas fallu faire n'importe quoi dans la construction, dans le bétonnage des berges...
C'est facile de pleurer après, de regretter, mais peut-être qu'en amont, il n'aurait pas fallu faire n'importe quoi dans la construction, dans le bétonnage des berges...
Avec la population qui augmente et aussi le fait que cette population vit essentiellement à proximité des cours d'eau, on construit et on bétonne même si les infrastructures routières ne desservent plus correctement les usagers.
Dans mon secteur, à 500 mètres de chez moi, 590 logements sont en construction et à 300 mètres de la rive de la Marne et à 100 mètres d'un de ses affluents qui quitte son lit occasionnellement. En face, dans une autre commune, sur l'autre rive, c'est la même chose, on construit un empire d'immeubles...
Cette année, la Marne a débordé à Meaux et à Lagny et l'an passé c'était à Chelles et Gournay et l'année d'avant c'était au Perreux sur Marne...
Vingt ans auparavant un journal local signalait que les crues de la Marne étaient finies suite à la maîtrise des barrages sur son cours....... ce qui est mathématiquement impossible une telle affirmation.
Ma résidence se situe sur un coteau à une altitude supérieure de 20 mètres au-dessus du niveau de la Marne et bien sûr je n'ai rien à craindre au niveau de l'eau qui inondera pas le vin de la cave. Lors de l'acquisition de cette résidence, l'Administration s'est bien gardée de me signaler que les 3 maisons en bas du lotissement se situaient dans une zone inondable. Actuellement et depuis au moins 10 ans, c'est obligatoire. Les futurs acquéreurs des pavillons du bas en cas de changement de propriétaires seront prévenus.
On avance mais on bétonne toujours...
salut à tous
pour les précisions, les chalets qui sont partis n'étaient pas en zone inondable pour la plupart, l'eau a emporté les terrains par le dessous et les chalets sont tombés dans le lit de la rivière, les routes aussi, ce qui s'est passé est hors norme, aucune crue n'a jamais été aussi violente, le lit de la rivière est passé d'une dizaine de mètres à plus de 150m de large, des maisons situées à 50m au dessus du lit sont tombées aussi, on est en zone montagneuse et chez nous, ce sont des glissements de terrains qui posent le plus de problèmes, notre département est très différent des vallées des alpes, nos vallées sont très étroites et des bâtisses plus que centenaires sont parties aussi, le bêton n'est pas le souci car justement, la zone en bordure de rivière n'était pas très construite, le souci a été surtout à cause de la violence de la crue et de sa longueur qui est partie des sommets, même le lac du Boréon a été submergé et il est bien plus haut que Saint Martin Vésubie
Pour ce qui est des remboursements, ils seront maximum à hauteur de 80% de la valeur à neuf moins la vétusté, de plus, vu que les sinistrés ont tout perdu, ils ne pourront pas chiffrer la valeur de ce qu'il y avait dans leur maison (du moins, ils ne pourront pas justifier le prix) donc ce sera la valeur pour laquelle ils ont assuré leur mobilier moins 20% dans le meilleur des cas
dans tous les cas, ils seront perdants car ils devront rajouter de l'argent pour avoir la même chose que ce qu'ils avaient avant
