Bonjour,

UFC-que-choisir pointe les écarts d'autonomie entre les annonces
des constructeurs et les réalités d'utilisation.
Rien d'étonnant à ce que l'autonomie constatée soit plus faible.
Les différences atteignent 30 pour 100 !
Cela ressemble à de l'arnaque, un peu comme les consommations
théoriques des véhicules thermiques mais en plus grave...
De mon avis personnel, mieux vaut un véhicule électrique léger
et moins cher pour la ville plutôt qu'un véhicule lourd et onéreux
pour tous les usages polyvalents...

Si vous n'êtes pas abonnés à UFC-que choisir, voici un lien d'Ouest-France :

https://www.ouest-france.fr/economie/tr ... 2e64f8f5a1" target="_blank

De mon humble expérience (utilisateur d'une Zoe depuis 2 ans 1/2, sur 32 000 km) :
Je constate que l'autonomie est beaucoup plus variable sur un véhicule électrique que sur un véhicule thermique.
Les 2 gros facteurs qui influencent l'autonomie : la température extérieure et le type de trajets.

La Zoe est une voiture faite pour un usage urbain ou peri-urbain.
Lorsqu'il fait plus de 15°C, pour des trajets mixtes hors voies rapides à allure normale, l'autonomie est vraiment très proche de celle annoncée (395 km), souvent entre 360 et 390 km (maxi réalisé 420 km).

Par contre, pour les mêmes trajets en hiver, l'autonomie chute à moins de 300 km.
De même si on fait un trajet calé à 130 sur l'autoroute (si température clémente).

Donc même en revoyant le protocole d'homologation, et même en fixant une température de référence, l'autonomie sera à revoir à la baisse en hiver.

Cela pour comparer autonomie annoncée et autonomie constatée.
A l'usage, pour mon usage, que l'autonomie soit de 250 ou de 400 km ne change rien. Quand c'est nécessaire je la branche le soir et la retrouve chargée le matin...
Mais je comprends que certains soient déçus si mal renseignés, ou rencontrent des difficultés selon leur usage et/ou leur difficulté à accéder à une borne de recharge.

J'ajouterai aux propos de Sylv1, que le style de conduite doit aussi influer sur l'autonomie, comme sur une voiture à énergie fossile...

"à un protocole d’homologation (WLTP) qui ne reflète pas les conditions réelles d’usage" qu'ils disent Ca me rappelle quelque chose non ?

Effectivement, le style de conduite doit jouer dans la consommation électrique.

L'expérience de Sylv1 présente une approche de la réalité avec l'intérêt des années
contrairement aux essais journalistiques de courtes durées avec des véhicules neufs.

Absolument, je suis bien d'accord.

Bonjour,
il y a un facteur que tout le monde oublie: non seulement, par temps froid, éventuellement pluvieux, on utilise les phares, le chauffage, le dégivrage, la résistance à l'avancement est plus importante mais aussi le rendement de la batterie est plus faible avec une batterie froide et cela peut aller jusqu'à 30 %. On sait que avec les moteurs thermiques il y a environ une consommation augmentée d'environ 10 % mais les batteries supportent très mal le froid !