olivierloridan a écrit:
Quand le fer (ou l'acier) entre en contact avec l'eau, un processus électrochimique LENT commence. Sur la surface du métal, du fer (état d'oxydation : 0) est oxydé pour passer à l'état d'oxydation II :
Fe + 2OH− → Fe(OH)2 + 2e−,
pendant que le dioxygène de l'air (degré d'oxydation 0) est réduit en ion hydroxyde :
2H2O + O2 + 4e− → 4OH−
Lors de la seconde étape (quasi instantanée) l'hydroxyde de fer II est rapidement oxydé en hydroxyde de fer III selon cette réaction :
4Fe(OH)2 + 2H2O + O2 → 4Fe(OH)3.
Finalement, cet hydroxyde de fer III se transforme spontanément en oxyde de fer III hydraté selon l'équation-bilan suivante1 :
2Fe(OH)3 → Fe2O3·3H2O.
Par conséquent, la nécessité de la présence d'eau liquide, qui intervient à chaque étape de la réaction chimique, est comprise. La corrosion tend à progresser plus rapidement dans l'eau de mer que dans l'eau douce, cette dernière étant bien moins conductrice. En effet, l'eau de mer (solution saline) permettant la conduction électrique, favorise les déplacements ioniques et les réactions d'oxydo-réduction y ont un meilleur rendement. La formation de la rouille est également accélérée en présence d'acides (pour la même raison) . La rouille possède l'extrême inconvénient de fragiliser les structures qu'elle attaque. En effet, le fer sain y est remplacé par l'oxyde de fer III, qui lui est friable, poreux et mauvais conducteur.
Donc si la ligne d'échappement de notre ami est dans cet état, ce n'est pas le simple fait d'avoir été "mouillée", même par de l'eau de mer...
Rrrr zzzzz rrrrr zzzzzz
Hein kessessé
Non je dormais pas, je reflechissais....
