Ce qui ne pallierait que très partiellement les points faibles du Duster ; à commencer par le manque d'attaque du freinage, qui oblige anticiper. Car avant de pouvoir accélérer pour caler le train arrière, il faut déjà gérer la première partie : l'entrée et l'inscription dans le virage. Sur route bossellée, c'est problèmatique.
Je ne prétends pas que le comportement du Duster n'est pas sain. Juste qu'il n'est pas fait pour jouer avec. Et surtout, pas n'importe où.

+++++1 tout pareil rien qu'en changeant les pompes à vélo déjà ...

Tu vois ce que c'est de conduire des voitures de course; tu ne sais plus conduire de voitures normales...

Moi, je me dis que je ne sais pas conduire car je ne ressens pas toutes ces subtilités
46 ans de permis pour en arriver là

Je pense que tu les ressens, mais que tu ne sais pas les analyser comme Claude pour qui c'est le métier. Moi non plus je ne sens pas tout ça, mais je peux dire que le Duster je l'ai bien en main. Il y a des voitures qu'on sent mieux que d'autres; j'ai eu une Corrado dans les années 90, je n'ai jamais bien senti cette voiture...j'ai eu un AX avec laquelle je pouvais aller partout à n'importe quelle vitesse; son petit 1100 m' a fait atteindre les 190 km/h, pour une voiture d'origine. J'ai usé un Freelander (ça ressemblait au Duster) mais je fais bien plus corps avec le Duster...

Je me dois de rectifier : ce n'est pas mon métier.
Et de mon côté, je ne fais corps avec une voiture que dans un baquet moulé à ma corpulence.

Le reste est relatif. Il suffira d'avoir longtemps conduit une voiture à la tenue de route médiocre pour apprécier le comportement routier du Duster, ... et inversement.
Mais il est évident qu'une auto dotée d'un centre de gravité élevé devra déjà subir les lois de la physique impactant ce handicap.

Parmi mes propres voitures "civiles", celle qui m'a semblé la plus saine dans les viroleux est mon ancien break Nevada GTS. Je me souviens du conducteur de la BM qui me précédait sur les routes infernales de Corrèze, qui - sans doute vexé - ne voulait pas me laisser passer et ne parvenait à me décoller que sur les courtes rectilignes grâce à puissance ; au virage suivant, j'étais de nouveau à son cul, le tout sans faire peur à ma femme ni jamais faire crisser les pneus.
Pas de mérite ; juste le résultat des leçons reçues jadis en écoles de pilotage et l'application des lois de la physique. Or, dans ce break Nevada, assez long donc particulièrement sous-vireur, on était assis très bas, jambes semi allongées. A tel point qu'en prenant le volant de la première Twingo de ma femme, j'ai eu l'impression de conduire un camion !

Ayant toujours aimé les voitures, quelles qu'elles soient, je me suis toujours adapté et pris grand plaisir avec.
Que ce soit une simple 2 CV où une autre, beaucoup plus performante.
Je me souviens par exemple de ma Gordini 1300, qui à mes yeux était une auto formidable, avec une excellente tenue de route (pourtant tant décrié par d'autres),et avec laquelle j'ai pris tellement de plaisir.
Et bien à ma première sortie libre de prise en main, sur le circuit de Magny-Cours dans une monoplace de l'école Winfield, j'ai attaqué une épingle, à une vitesse qui me paraissait déjà largement au dessus du possible ( mais avec les références de ma Gord).
Et là, horreur, cette monoplace est rentrée dans ce virage, comme si j'avais été au pas, avec la Gord.
Mes repères étaient totalement faussés, car cette voiture était tellement différente.
Tout cela pour dire que je ne compare plus une auto par rapport à une autre.
Je sais qu'il y a un monde entre certaines, donc, je m'adapte et prends beaucoup de plaisir avec celle que j'ai au moment T.
Mais malgré tous les défauts du Duster, je peux dire qu'il m'arrive assez souvent, très certainement, de faire beaucoup de peine à des connards qui veulent me coller au cu. sur des routes sinueuses.