rv80gs a écrit:
si tu freines, t'es un lache !
Toi tu vas aller droit dans le mur.
J'ai fini de mettre les bagages dans le coffre, et n'ai pu m'empêcher de repasser par ici.Quelques clés pour que vous y réfléchissiez :
Lorsque l'on saute sur les freins, le transfert de charge s'établit immédiatement sur un kart (à l'élasticité près du châssis et des pneumatiques), mais d'autant plus progressivement que la suspension du véhicule est souple. Cette progressivité dépend évidemment de la raideur des ressorts, mais peut se régler - dans une certaine mesure - par les amortisseurs : en compression pour la charge (exemple : charge sur le train avant), en détente pour la décharge (exemple : délestage du train arrière).
Je vous renvoie donc à la compréhension des constats évoqués par Soleil sur son exemple de la Porsche.
Les amortisseurs de compète gèrent ainsi deux bandes de fréquences différentes, en compression comme en détente. L'une est de moyenne fréquence, et n'a pour but que freiner les oscillations des ressorts. L'autre, dite très basse fréquence, gère justement la vitesse des transferts de charge. En F1, il y a même une troisième bande très haute fréquence, pour amortir les vibrations dues à l'imperfection de la circonférence des pneumatiques, notamment après un léger plat laissé par un blocage des roues. A défaut, la vision du pilote serait complètement brouillée aux vitesses atteintes.
Même sur nos FR, je peux vous assurer qu'avec un pneu très légèrement "carré", il devient impossible de distinguer nos repères de freinage ou de braquage.