Il est connu que les premières pluies, après une longue période sèche, mettent du temps à laver la chaussée des dépôts d'hydrocarbures et de toutes les impuretés en général. Ce qui crée une couche grasse extrêmement glissante. C'est à ce moment qu'il faut être particulièrement prudent.

C'est moins le kilométrage qui les rend moins efficaces, que d'une part la profondeur des rainures pour évacuer l'eau sur chaussée détrempée et retarder l'aquaplanage, et d'autre part l'âge du pneumatique, sachant que - pour ceux qui roulent peu - la gomme durcit avec le temps à tel point qu'elle finit par ne quasiment plus s'user ; mais là ça devient rock & roll, surtout sur chaussée humide !
Le conseil des centres de sécurité est de les changer de toute façon au bout de 5 ans, quel que soit le degré d'usure.
Sur le sec, un pneu récent mais usé à 80 % est d'une efficacité redoutable. En effet, la partie flexible de la bande de roulement étant de hauteur réduite, sa dérive en virage est minimale.

Vous m'inquiétez un peu avec vos histoires de pneus qui glissent sur le mouillé
Je croyais avoir de bonnes notions de conduite, mais franchement, avant que le Duster glisse dans des courbes mouillées, il faut vraiment aller vite, et être tout de même un peu au-dessus de la sécurité.
Bien sur, sur un rond point serré, mouillé, et en devers ( comme nos c.... d'ingénieurs des ex DDE, construisent ), il faut adapter la vitesse, mais sur route, faut aller vraiment vite pour glisser.
Par contre pour l'aquaplaning, ( sujet déjà abordé par Serge Texier), le Duster peut devenir hors de contrôle vers les 80/90 km/h.
Il est vrai aussi qu'au démarrage, sur mouillé (mais aussi sur terre), le patinage des roues avant est très facile, si le dosage du pied sur l'accélérateur n'est pas adapté ( le Duster est léger, et le moteur DCI a un couple important).
En ce moment, j'ai à l'avant 2 pneus Michelin Latitude Cross, et 2 Conti (d'origines) à l'arrière, et ma tenue de route est excellente. D'ailleurs, je préfère les Michelin, mais je pense qu'ils seront moins solides que les Conti.

perso, je n'ai jamais décroché sans le vouloir sur le mouillé avec les contis, le michelin par contre me parait moins précis mais ça ne vient peut être pas du pneu mais du kilométrage du duster vu que j'ai roulé les 60000 premier kilomètres en conti et depuis en michelin et les amortisseurs sont plus fatigués et comme dit claude, passer d'un pneu usé à un pneu neuf, le pneu usé tient 10x mieux la route tant qu'il n'y a pas d'eau à évacuer
pour comparer, rouler en slick sur le mouillé (lorsqu'il fait suffisamment chaud pour que le pneu monte en T°) tient mieux que de rouler en pneu pluie ou intermédiaire tant qu'il n'y a pas d'eau à évacuer

Le bitume humide, sans eau à évacuer, est la pire condition qu'un pilote puisse rencontrer.
Malgré tout, un pneu pluie - donc gomme tendre - chauffant plus vite, il adhérera quand même mieux à la route.

Par ailleurs, après avoir roulé avec des pneus usés à très faible profondeur de rainures, des pneus neufs, quels qu'ils soient, donnent toujours une désagréable impression de flou, qui est due à la flexibilité de la bande de roulement, à cause cette fois de la hauteur des créneaux de gomme.

Sans avoir vraiment décroché de façon sévère mes Conti ne m'inspire pas du tout confiance sur sol humide, peut-être beaucoup sollicités du fait de nos pompes à vélo d’amortisseurs...on verra avec une autre monte.

justement, non, pas lorsqu'il fait chaud et que le slick arrive à monter en T°, la surface d'adhérence est nettement supérieure sur le slick (moulé devrais-je dire) et il m'est arrivé plusieurs fois de partir en slick dans des spéciales humides voir mouillées (avec peu de flaques) alors que tout le monde montait des pluies ou intermédiaires et de tirer mon épingle du jeu grâce à ça et coller pas mal de secondes à des escort cosworth pourtant à transmission intégrale (avec ma modeste R11 de 30 ans et que je suis seul à préparer)
sur circuit ce n'est peut être pas pareil mais en rallye, sur des spéciales de national, c'est bien le cas