Heureusement pour les routes , il ne pleut que 5 jours par an !!

Tu peux faire le nécessaire pour qu'il ne pleuve pas fin Avril début Mai ???

tu ne peux pas imaginer à quel point les gens attendent la pluie au Maroc....
Je ne parle pas des villes mais de la campagne.
La terre a été travaillée en octobre/novembre puis ensemencée. Puis, il faut attendre la pluie.
Pas de pluie,.... pas d'orge, pas de blé. Le foin devient cher pour nourrir les bêtes, la farine également.
Et quand on sait l'importance du pain dans la nourriture des marocains, on comprend le rôle de la pluie.
De plus, l'eau (boisson, toilette, cuisine,...) provient du puits ou de la source. Pas de pluie, pas d'eau. Et il faut faire de grandes distances pour aller la chercher à un éventuel robinet, avec l'âne qui peut en porter à peu près 60 L. Plusieurs aller/retour dans la journée, sous le soleil......épuisant.
La pluie au Maroc est une bénédiction.

Et pour le plaisir des yeux, ça change tout. Le Maroc vert et fleuri est tellement différent de celui qu'on peut voir au mois d'août.




si tu veux voir des roses et autres fleurs du côté d'El Kelaa Mgouna, il vaut mieux qu'il ait plu un shouïa

Ne t’inquiète pas pour le beau temps ! Il sera au rendez vous !

L'eau et la gestion de l'eau sont de véritables problèmes .Le déficit hydrique s’intensifie au Maroc!

Chaque Marocain ne dispose désormais que de 720 m3 contre 2500 m3 en 1980

Le Maroc est au bord d’une pénurie d’eau. Les spécialistes prévoient un énorme déficit dans les prochaines décennies. Ils ne manquent pas de tirer la sonnette d’alarme afin de sensibiliser et les pouvoirs publics et les citoyens sur la situation alarmante que vit le secteur.

Cet état de fait que vit le Maroc est dû en grande partie à sa situation géographique. En effet le Royaume se distingue par un climat fortement contrasté avec une pluviométrie très irrégulière dans l’espace et dans le temps. De ce fait, ses ressources naturelles en eau sont parmi les plus faibles au monde. En effet, le potentiel des ressources en eau naturelles, est évalué à 22 milliards de m3 par an, soit l’équivalent de 730 m3/habitant/an. Plus de la moitié de ces ressources sont concentrées dans les bassins du Nord et le Sebou.
Cette rareté de l’eau prend en otage le développement du pays, et menace même sa survie. Les statistiques officielles du Haut commissariat aux eaux et forêts reflètent la baisse drastique des ressources hydriques sur plusieurs décennies. En 1980, près de 2.500 m3 étaient disponibles pour chaque Marocain. Ce chiffre est passé à 1.010 m3 en 2000 puis à 720 m3 actuellement. Et la situation est loin d’être stabilisée, puisque les prévisions des eaux et forêts soulignent de nouvelles baisses à l’horizon 2020 qui devraient atteindre 49% par rapport au taux enregistré en 2000. Des chiffres qui font froid au dos et qui sont dus au déficit pluviométrique. La situation est plus que préoccupante et débouche sur des prévisions fort alarmantes : une diminution des précipitations de 14% en 2030, 13 à 30% en 2050, et 21 à 36% en 2080. Tous les efforts sont donc concentrés sur une bonne gestion des ressources hydriques. C’est dans ce cadre que se place la politique des barrages entreprise par le Maroc sous le règne de Hassan II. Cela s’est traduit par la construction de 130 grands barrages avec une capacité de stockage de 17.000 hectomètres cube. Des infrastructures qui favorisent l’accès à l’eau potable et qui constituent des remparts contre les inondations.
Mais toutes ces initiatives, fort louables du reste, demeurent insuffisantes. En effet une étude a démontré que le Maroc risque de manquer d’eau dans les décennies à venir. A part les raisons liées à une pluviométrie faible, un énorme gaspillage est à déplorer. Ainsi, sur les 13 milliards de m3 d’eau de surface mobilisables par an, 8,8 milliards se perdent, soit par évaporation, soit en se déversant dans la mer, ou encore à cause de fuites existantes au niveau des réseaux de distribution d’eau potable.

Gotha,

j'ai oublié de te préciser que la R111 de Foum à Tazenacht est "un peu" cassée.
Les premiers 20 kms sont corrects. Après, ça se dégrade. Et 30 km avant Tazenacht, il n'y a plus de goudron, c'est quasi la piste.
Un peu galère, mais ça roule quand même. Le goudron cassé est pire qu'une piste.
C'était juste pour t'avertir afin de calculer ça pour l'horaire de ton itinéraire.

Sinon, il y a une autre possibilité pour Taroudant. Bonne route et très beaux paysages sur la 6837. Et tu gagneras du temps.

- Foum > N12 direction Tata.
- A mi-chemin, à Kasba-el-Joua, à droite. (6837, marquée comme piste sur la carte Maroc 742, mais goudronnée désormais).

- Tu arrives vers Taliouine sur la N10 > à gauche > Taroudant.

Et pourquoi pas Foum Zguid - Tissint - vallée d'Aguinane - Talouine - Taroudant

Si tu veux la trace Garmin ... mp
En plus le gite "Le Paradis chez Ali" est top.

ma tite pierre à l'édifice :

Ouzoud, c'est carrément une journée complète moi je l'ai pas fait et c'est une connerie.

Pour info Msemsir Tamtattouchte par la piste ça passe en dusty, c'est magnifique mais dur dur pour trouver la piste au départ : regarde dans les culture si tu passes par là. Nous on l'a faite en sens inverse.

Ouarzazate est pour moi une ville très agréable. Au mois de novembre, il n'y avait pas de touristes et c'était d'un calme incroyable. Pour manger, suis le routard, il ne se sont pas trompés. D'ailleurs, Ouarzazate est -elle touristique comme Agadir ou Marrakech ???

la liaison M'hamid Foum zguid va être sympa. attention à la sortie de Foum Zguid Piste sablonneuse et si il y a des ornieres. Ca secoue bien mais super drôle on est passé un peu en force sans dégonflé. Chegaga magnifique. Pas de problème jusqu'à Irriki (pensé au pique nique à l'oasis sacrée quelques palmiers et un peu d'ombre). Après Irriki (lâche les chevaux ça fera respirer le moteur) ça se corse : piste orangina tout le long que du cailloux attention les pneus mais c'est cool paysage monotone jusqu'à Foum zguid mais tu peux pas dormir vu que tu roules sur plein de cailloux

Talouine va voir la coopérative du safran entrée gratuite pleins d'explication et pleins de produits à base de safran dont du safran pure de très grande qualité à prix imbattable. Ville sans touriste, calme plutôt agréable. Bon plan pour se loger : camping Zagmouzen simple rustique mais propre douche chaude. accueil sympa, beaucoup d'ombre, camping en tente ou logement en semi dur : khaima.
Au milieu de la ville café internet sympa avec à sa droite un boulanger pas cher : tu achetes pains au chocolat et croissants ... et tu vas prendre ton petit café assis à la terrasse avec un petit jus de banane au lait (emmene les croissanst tout le monde le fait).

Sur la route du sud, un site de gravures rupestres ou je me suis éclaté à chercher ces fameuses gravures : village de Oum-El-Alek. Demande au village, quelqu'un t'indiquera le site qui se trouve dans une formation rocheuse en forme de fer à cheval. Super lieu de bivouac pas d'ombre mais moi je vais y repasser en prenant mon temps pendant au moins une journée complète en arrivant le matin et repartant le lendemain. C'est marrant comme la recherche des champignons moi j'aime bien.

La route Foum Zguid Tata est monotone mais moi j'aime bien.

J'ai du conduire de nuit sur route, c'est carrément la mort qui guette partout (évitement d'un sanglier près de MRK à 90 km heure ça calme) par contre sur piste de nuit en plein phare en roulant cool c'est magnifique (ex : dans la forêt de cèdres).

Voilà ma tite expèrience de touriste et pour emmerder D.H : MOI J'AADORE AGADIR !!!!