La route qui relie Erfoud à Tinejdad est bordée d’une khettara sur quelques km.
Champ de Khettara ( kh se dit R ) prononcer RETARA !
On nomme « khettara » l’ensemble du dispositif de mobilisation des eaux souterraines. De la galerie d’irrigation au puits permettant de drainer l’eau de la nappe phréatique, et ainsi, de l’acheminer jusqu’au bassin de récupération ou directement aux canaux d’irrigation à ciel ouvert appelés seguias. Cette technique aurait vu le jour en Perse il y a plus de 3000 ans et aurait été introduite au Maroc au cours du VIIe siècle lors de la conquête du Maghreb par les arabes.
Tout le long, par intervalles réguliers, des puits ont été creusés afin d’évacuer la terre au fur et mesure de l’avancée de la galerie. Ils restent précieux permettant plus facilement l’entretient des galeries souterraines. Cette eau sert essentiellement à l’agriculture, source de vie indispensable aux champs des oasis.
On aperçoit d’étranges et imposants monticules de terre séchée, souvent surmontés d’une poulie en bois. A leurs pieds, à l’ombre des tentes berbères, des hommes attendent les voyageurs en sirotant un thé à la menthe. On y explique le fonctionnement d’une khettara. Et surtout un escalier à été creusé afin de descendre au sein de la galerie souterraine, celle-ci étant à sec se visite
