C'est le propre de toute traction lorsque l'on a du couple et de la puissance, et lorsque la course de l'accel' manque de progressivité. A l'accélération le transfert de charge libère l'appui sur le train avant ; donc pas de miracle. Ça se complique si en plus les roues avant motrices ne sont pas identiquement chargées (le cas en virage). Un diff à glissement limité améliore les choses, mais pas totalement. Donc il faut gérer. Seuls les "petits" moteurs et les 4X4 s'en sortent mieux.
Côté motricité, ce n'est pas pour rien que les voitures de course sont surtout des propulsions...

D'accord, mais j'ai eu d'autres "tractions" sur lesquelles ce transfert de charge se sentait moins ou pas; suspensions différents,...

je constate aussi ces pertes de motricité même en mode auto, principalement en montagne et sur le mouillé

Compare ce qui est comparable.
La valeur du transfert de charge est égale au produit de la masse de l'auto par la hauteur du centre de gravité et par l'amplitude de l'accélération, le tout divisé par la longueur de l'empattement.
Donc vu que d'une auto à une autre, le poids du véhicule est différent, l'empattement est différent, la hauteur du centre de gravité est différente... De plus, l'accélaration va dépendre, entre autre, de la puissance instantanée produite par le moteur via le développement du rapport utilisé. A cela tu ajoutes les variations du coeff d'adhérence dû aux pneumatiques et à la nature du sol...
Sans compter les possibles différences ergonomiques, notamment celle qui permet de doser plus ou moins facilement les gaz (perso j'ai encore du mal avec le Duster par rapport à mes autres autos).
Quant aux suspensions, elles n'interviennent que dans la rapidité avec laquelle le tranfert de charge s'établit lorsque tu freines ou que tu accélère (en gros, elles jouent le rôle d'une ligne à retard).