@ gypaete3

C'est dingue comme le cerveau masque les erreurs des mots qu'il ne veut pas voir. Il y a d'ailleurs des expériences consistant dans une phrase à ôter des mots qui ne sont pas des mots clés. En survolant le texte, on le lit sans remarquer l'absence du terme manquant. Le cerveau a reconstitué la phrase.

Pour en revenir à ton texte, les erreurs "secondaires" que j'avais relevées concernent les mots mis au pluriel alors qu'ils sont précédés de pas, de sans, de aucun... :
cela ne peut se faire sans dégât...
Je pense ne pas avoir dit de bêtise...

Là, c'est du haut niveau , je ne sais pas si un jour j'ai appris cette règle, peut-être, mais je l'ai oubliée

Ma fille est prof de français et en discutant avec elle, j'ai souvent été surpris pas le nombre de cas "tordus" dans la grammaire française.
Je pense que la grammaire française fait partie des plus compliquées au monde.
Mon fils apprend le chinois depuis quelques années et il me dit que la grammaire chinoise est simplissime par rapport au français.

HORS SUJET (couac queue...)

On distingue 4 types de rédactions (et j'ai pratiqué les 4) :
- la rédaction type "scolaire" (apprise dès l'école primaire) ;
- la rédaction des rapports techniques (apprise au boulot)
- la rédaction journalistique (apprise lors de ma période pigiste pour un magazine)
- la rédaction des articles du code des marchés publics (j'ai dû l'exploiter dans la seconde partie de ma vie professionnelle). Cette dernière consiste à faire des phrases dont la longueur peut atteindre une moitié de page A4, et bourrées de propositions subordonnées, et de leurs propres "sous-subordonnées", de leurs propres sous-sous-subordonnées, etc. que quand tu arrives au bout de ladite phrase, il y a longtemps que tu ne sais plus de quoi ça parlait au début.

Aujourd'hui, j'ai en charge la réalisation de deux magazines sportifs (rédac, mise en page, photos...), et je jongle entre les 3 premiers types de rédac (car je fais ça qu'est-ce que je veux) ; mais avant publication, je les soumets à 3 relecteurs différents, dont deux sont particulièrement férus de langue française. Ce qui me permet de constater des erreurs qui ont échappé à ma propre relecture initiale, voire d'apprendre (ou réapprendre) à l'occasion quelques singularités du français. Un de mes points faibles, qui m'oblige souvent à consulter le web, est le pluriel des mots composés : trop, de cas particuliers...

FIN DU HORS SUJET

Non non, ce n’est pas fini ! "Ce qui me permet..." sans "s"

Corrigé, merci Olive.
J'ai d'ailleurs également un peu dérogé à une règle qui veut que l'on évite de mélanger les chiffres avec du texte : j'aurais dû écrire "quatre types...", "trois relecteurs...", etc.
Mais ça s'applique surtout aux nombres suivis d'une unité.
Par exemple, on écrit soit "trois minutes", soit "3 mn", mais pas "3 minutes" et encore moins "trois mn".

Je pense qu'Olivier prépare la dictée de Bernard Pivot