tyrael a écrit:
alors la,je me pose la question...
ou je laisse pisser(,bah oui apres un cubi de vilageoise,ca donne envie de leur pisser sur les pompes quoi que je leur pisserai bien ailleur ,mais la descence m'impose de ne pas citer ou)et cela va en etonner plus d'un
ou je me lache et continue a leur pourrir la vie version grand cru et l'equipe de modo et esteban ne vont plus dormir.
Je vais te raconter une histoire un peu longue mais parfaitement authentique qui répondra j'espère à cette question.
Quand j'étais gamin, mes parents avaient un chien, qui avait tout juste un an de plus que moi : inutile de te dire que je l'ai donc connu depuis le premier jour de ma vie. C'était un magnifique Braque de Weimar, un fabuleux chasseur aux dires de mon père et mon grand-père, un très beau chien, puissant, intelligent et surtout, surtout, d'une extrême gentillesse. Il pouvait décapiter n'importe quel gibier d'un coup de mâchoire et pourtant il n'a pendant des années jamais grogné après quiconque, même pas aboyé, ne s'est jamais montré menaçant, surtout avec les bébés et les enfants. Sa simple apparence, sa musculature suffisaient en général à décourager n'importe quel étranger à la maison d'approcher, bien qu'il suffisait d'une caresse ou d'une parole douce pour l'amadouer et qu'il apporte sa balle à un type qu'il ne connaissait pas 3 minutes avant. Bref, un chien de garde pourri mais un chien tout court extraordinaire.
Malheureusement le temps assassin n'a pas épargné ce compagnon de mon enfance qui d'année en année perdait de sa superbe, de sa force, de son énergie. Étrangement, alors que les "grands chiens" ne sont en général pas supposés vivre très vieux, ce Braque était pourtant arrivé à l'âge, canonique pour son espèce, de 16 ans. Mais dans un sale état : encore "techniquement" en bonne santé, il ne courait plus, se déplaçait lentement, son poil était terne et de plus en plus clairsemé. Il perdait ses dents et puait atrocement de la gueule malgré tous les efforts du véto qui, sous les suppliques de la marmaille, faisait son possible pour prolonger la vie de notre chien dans des conditions décentes.
Mais surtout, alors qu'il avait été toute sa vie une crème et la gentillesse incarnée, il devenait de plus en plus con et agressif au fil des mois. Comme conscient de son état, de son impuissance, de la perte de sa beauté et de sa santé passée (Psychologie Canine Magazine j'écoute
), il se mettait à grogner et à aboyer pour tout et n'importe quoi, jetait des regards qui se voulaient menaçants à quiconque entrait, et faisait même semblant de vouloir mordre, lui qui, quelques années plus tôt, laissait les gamins inconscients venir lui retirer un os de côte de boeuf de la gueule.
Évidemment, personne ne prêtait attention à ses sautes d'humeur et il n'impressionnait plus grand monde avec ses grognements et ses rares chicots jaunis qu'il exhibait dans ses tentatives de morsure. En fait, on avait tous de l'affection pour lui malgré son mauvais caractère et il nous faisait plus pitié qu'autre chose. Paradoxalement, cela le rendait plus humain et par un anthropomorphisme idiot on imaginait que c'était pour lui une façon de continuer d'exister quand même. Bien sûr, on aurait pu choisir la facilité et le faire piquer, mais on a préféré le laisser vivre en paix ses derniers mois d'existence avec ses grognements, son caractère de con et son haleine de bouc. Il est mort paisiblement, une nuit, à plus de 17 ans.
Tout ça pour te dire quoi mon cher Tyrael ? Tout simplement que, à la nuance près de l'immense affection que je portais à ce chien alors que je n'en ai que modérément pour toi, tu me fais un peu penser à lui. Tu grognes et tu montres les dents, caché dans ton panier car tu ne peux rien faire d'autre. Peut-être même ton haleine est-elle aussi putride que la sienne, ce que je ne saurai jamais car je doute que tu aies les couilles de sortir de ta niche et de me dire en face le dixième de ce que tu déblatères sur le forum.
Tu penses pourrir la vie de quelqu'un ? À part la tienne à cause de l'ulcère que tu vas te choper ou des cales aux mains que tu finis par avoir à te pogner à la moindre occasion sur ce topic, je ne vois pas trop. Ton pourrissage « grand cru » ne sera jamais qu’une piquette de troisième zone dont on remplit les bouteilles en plastique. Tu veux empêcher quelqu'un de dormir ? Bah fais toi plaisir mon gars, j'ai le sommeil lourd, tu ne fais peur à personne et tu n'impressionnes personne : cracher sa bile planqué derrière un clavier ne fera jamais de toi autre chose qu'une terreur de pissotières. Tes rodomontades sur le mode "retenez-moi ou je fais un malheur" sont nettement plus pathétiques que terrifiantes...
Le seul truc au final dont tu peux être légitimement fier, c'est de m'avoir fait perdre 10 minutes de ma vie où j'aurais pu raconter une histoire à mon gosse (l'histoire du vieux clébard qui pue par exemple, tiens), répondre à des lecteurs, ou finir enfin ce putain de n° 8. Je ne t'en veux même pas : la seule chose que je me demande en fait, c'est ce qui au fond de toi motive une telle haine, ton obsession qui finit par relever de la psychiatrie, tout ça pour un canard en retard. Je suis certain qu'il y a autre chose, mais quoi...
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