Je vais faire un hors sujet mais:

Là tu vas me faire pleurer.
J'ai quitter ( comme beaucoup de mon age ) l'école à 15 ans, et j'ai travaillé.
Ce n'était pas des horaires de quelques heures par Jour/semaines. Perso: 8h le matin à 20 h le soir
de boulot effectif.
Pas 5, 6 ou 7 semaines de congés mais 4 seulement.
Pas de comités d'entreprise, qui offrent des locations/voyages/ colonies etc etc à des tarifs très bas.
Jeune, nous n'avions pas un rond en poche, car nos parents n'avaient rien.
Jusqu'à l'age de 27 ans, chez mes parents, pas d'eau chaude, pas de douche, pas de Wc, pas de chauffage dans chaque pièces ( seulement une cuisinière dans la cuisine).
Jeune homme - - de 18 ans, pas de voiture, pas de restaurants, pas de vacances etc etc.
Je me suis tapé gratos 16 mois de service militaire.
Maintenant, si je regarde les jeunes, ils sont dans des villes universitaires, avec un petit appartement loué par les parents, ils ont bien souvent une petite voiture, et le soir, les restaus, bar
à musicque et boites, sont pleins d'étudiants qui vivent bien.
Ils ont tous des PCs/tablettes, et smartphones à 700/1000€ avec les abonnements qui vont avec.
De plus, ils vont dans tous les sens sur la planète en vacances.
Et lorsqu'ils arrivent dans le milieu professionnel, à l'école, des charlots de profs leurs ont bourré le crane avec des propos du genre: " vous avez fait telle école, et vous valez 3 ou 4000€/mois.
Et merde, dans le boulot, grosse claque, car on leur dit qu'il ne savent rien faire et qu'ils ne valent que 1500€.

Et là, ils en veulent à la terre entière.

Et non seulement ca, mais je risque de me retrouver sans rien à 70 ans (qui sera certainement l'age de retraite quand je serais à la fin de ma carrière) car ils auront supprimé les retraites !


Oui
Bon, c’est tout au conditionnel ça, Si ma tante en avait on l'appellerait mon oncle

Cela dit, c’est vrai que je ne vais pas me plaindre,
même si j’ai commencé à travailler a 14 ans 1/2, ça n’a pas trop mal été, 42 ans de cotisations sans un jour de chômage, grosso modo pas plus de 4 semaines d’arrêt maladie donc deux pour une petite fracture plus gênante que grave, le tout entrecoupé d’une année sabbatique (sous les drapeaux.)
un pouvoir d’achat correct avec a un moment un peu d’inflation qui n’était pas une si mauvaise chose.

Arf, t'es né 5/10 ans trop tot Soleil ! T'es de 43 non ? Mon père est de 50 et c'est un peu mieux que ce que tu décris. Pourtant on vient de la cambrousse aussi mais j'ai l'impression qu'en 10 ans à cette époque, ca a vachement changé !
Et puis je maintiens que les années 70, c'était vraiment la fete ! Mais tu devais déja etre trop vieux à cette époque pour en profiter

Sinon, ton constat est bien vrai pour le reste ! Par contre, je ne suis pas sur que ce soit une chance d'etre un décérébré victime de la mode, du marketing, de la société de conso a outrance et de la déliquescence de l'Education Nationale ... Au moins à votre époque, on vous a appris à vous servir de votre cerveau !

Je confirme que j'ai adoré les années 70 et 80.

+1 , allez disons jusqu'a 90
Mais la , on est hors sujet

Beau hors sujet mais pourquoi mettre nos générations en compétition :

Mon grand-père a perdu ces parents pendant la grippe espagnol, il a été ouvrier agricole toute sa vie, il a connu l’avènement des congés payés même s'il était loin de pouvoir en profiter, il a pris soin de ces enfants, caché des anglais et des juifs pendant la seconde guerre mondiale, il a eu sa première voiture à 50 ans, sa génération c'est battue pour un pays libre et démocratique, le droit des femmes et des enfants. Il a du quitter que 2 fois la métropole pour aller au Pays Bas et en Espagne à l’orée de sa vie. Son réseau social ne dépassait pas le département. Mais il a surtout été heureux.

Mon père a été élevé à la campagne, faisait 10km avec le vélo de son père pour aller à l'école, il est devenu mécanicien auto, il est parti à 20 ans avec sa première voiture voir à quoi ressemblait les suédoises, il a pris l'avion pour la première fois à 50 ans, il n'a jamais connu la guerre, ni le chômage, il a beaucoup travaillé pour donner un avenir à ces enfants et essayer de profiter d'une retraite. Sa génération c'est battue pour toutes les libertés. Son réseau social est à l'échelle de la métropole. Il a été et est encore heureux.

Je suis né avec la première crise pétrolière, mes parents m'ont donné la chance de choisir ce que je voulais faire dans la vie, avec qui aussi je voulais le faire. Avec mes premiers boulots d'étudiant, je me suis payé mon brevet de pilote privé. J'ai vécu aux crochets de mes parents jusqu'à 23 ans et puis j'ai pris mon envol. J'ai déjà mis un pieds sur tous les continents. Je vis dans un monde où les évolutions technologiques vont de plus en plus vite que sans cesse je dois m'adapter. Mon métier n'est pas dur physiquement mais me demande de me former sans cesse et c'est pour ça que je l'ai choisi. Ma génération se bat pour donner une terre plus vivable à ces enfants. Mon réseau social est a l'échelle de l'Europe et du Maghreb, mes amis sont à Munich, Berlin, Stockholm, Budapest, Casablanca, Alger ou encore Madrid. Je suis heureux même s'il m'arrive d'avoir peur du lendemain car il est difficile de se projeter.

Mes garçons ont 10ans, ils n'ont connu que le monde 2.0, ils ont déjà pris l'avion, savent piloter un drone et poster des vidéo sur youtube, je ne sais ni ce qu'ils feront ni comment ils le feront ni avec qui ils le feront, mais ce que je suis sûr c'est que leurs connexions seront à l'échelle de la planète. Ils jouent déjà à Pokemon avec des coréens ou des américains. Ils sont heureux, est-ce que cela durera ?

Le seul truc au final qui compte pour moi, c'est de vivre dignement et d'offrir un avenir à mes enfants et leur génération. Et si jamais je pouvais me faire quelques plaisirs en plus, bah je serais le plus heureux.
Ah bah oui, c'est déjà le cas, je peux m'offrir un duster pour m'évader sur les pistes en presque toute liberté !

Alors je ne dirai jamais assez, merci à mes grands parents, mes parents (et leurs générations) pour tout ça car c'est grâce à eux, et j'espère que mes enfants diront la même chose un jour ! C'est vrai aussi que certains souffrent au quotidien, mais ce n'est pas en regardant en arrière que l'on vivra mieux, il faut juste accepter que le village de nos enfants est un peu plus grand, il a la taille de la planète... et que la notion de nation sera de plus en plus obsolète, nos enfants trouveront les solutions pour que tous puissent vivre dignement ensemble, à condition que nous ne foutons pas tout en l'air avant !

Bien dit !

Mais c'est vrai que c'était mieux en '80, je n'avais pas mal au pouce droit à cette époque...